Paganini

Publié le par le Casta

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Le Paganini -

Avec la célébrité et son côté diabolique  qu'il a acquiet au fil des siècles il serait presque anobli. Un peu comme moi : le Casta : Arf !!

Son côté diabolique tient un peu de la légende. Il  fait parti des violonistes qui ont contribués tels Viotti Tartini et Locatelli avant lui a repousser la technique violonistiques dans ses retranchement. A ce jour , ça reste du très difficile à jouer. Déjà à l'exécution, c'est pas de la tarte, mais pour y faire de la musique à l'intérieur faut plus que dominer son sujet techniquement.
Son côté diabolique en fait, est du  à ses 24 caprices pour violon seul.( D'ailleurs des altistes les jouent et certains violonistes doublés d'altiste se  les font en concert : moitié moitié. )
Mais il avait surtout une déformation des mains , une paume extra large doublé de doigtd de Géant. Ce qui lui a valu cette étiquette à l'époque.
D'autres compositeurs se sont inspirés du 24é Caprice comme Liszt, Schumman, Brahms & Dallapicola.

Biographie -

Niccolo Paganini, violoniste et compositeur italien (né à Gênes le 27 octobre 1782, mort à Nice le 27 mai 1840).

Après avoir étudié le violon auprès de son père, il étudia à Parme avec Alessandro Rolla et commença à effectuer des tournées de concerts dès l'âge de quinze ans. Ses dons prodigieux mis en valeur par des compositions destinées à montrer l'étendue de ses talents, sa personnalité hors du commun (joueur et Don Juan à ses heures !) en firent une véritable idole. Il s'attachait à conserver un certain mystère sur ses techniques de jeu et fut un des premiers musiciens à gérer sa carrière avec un sens certain de la publicité.

Ses compositions et entre autres les vingt-quatre caprices pour violon seul contribuèrent à développer la technique de cet instrument avec l'utilisation du mélange des techniques pizzicato et arco (le pizzicato de la main gauche), les doubles harmoniques ou bien le jeu sur une corde lui permettant d'effectuer toute la Mose-Fantasia sur la seule corde de sol (corde la plus grave du violon).

Outre ses talents de violoniste, il fut un guitariste de qualité et écrivit de nombreuses pièces pour violon et guitare ainsi que pour guitare seule ; il était même capable de présenter des concerts dans lesquels il jouait alternativement, presque simultanément de ces deux instruments !

Sa rencontre avec Hector Berlioz fut une véritable découverte et chacun d'entre eux fut admiratif du talent de l'autre; Paganini demanda d'ailleurs à Berlioz un concerto qui fut en fait la symphonie concertante pour alto Harold en Italie.

Un article sous licence GNU tiré de la wikipedia francophone.

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Il reste surtout célèbre pour ses 6 concerti pour violon et orchetre et ses caprices.

Les concerti de Paganini possèdent une homogénéité de style et de structure à mon avis remarquable, l'on doit cependant noter que le "n°6" (le premier écrit) révèle une structure et un violonisme moins élaborée. Le concerto "n°5" (inachevé) témoigne au contraire d'une maturité exceptionnelle, me semble-t-il, sur le plan du violonisme. Cette série d'oeuvre, (auxquelles il faut adjoindre les fantaisies) à l'instar des symphonies de Beethoven représentent certainement un des sommets de l'art musical et une révolution par rapport au style violonistique de l'époque, mais surtout sur le plan de la pensée et sur le plan thématique. Si la littérature violonistique continua d'évoluer en empruntant diverses colorations (école franco-belge, école polonaise, russe...), il me semble que Paganini, instigateur de toutes ces écoles, ne fut jamais dépassé ni sur le plan de la virtuosité, ni sur le plan purement musical. Les concertos de Paganini obéissent à une structure originale nettement caractérisée. Peu d'½uvres à mon avis sont charpentées de manière aussi rigoureuse malgré l'inspiration très lyrique. On distingue notamment dans le premier mouvement un thème moderato una corda legato, un thème staccato dubbia corda staccato, un motif central lent très pathétique, une grande cadence centrale d'une intensité lyrique maximale comprenant un immense crescendo en double cordes. Le troisième mouvement fait alterner à l'inverse du premier mouvement un thème lent dubbia corda legato et un thème vivace una corda staccato. Ce qui caractérise Paganini, à mon avis, c'est la puissance lyrique, mais l'on retrouve dans ses mouvements et motifs lents des accents envoûtants à la manière de Berlioz, Chopin et Vieuxtemps où l'âme donne l'impression de l'apitoyer sur elle-même. De ce point de vue, le motif lent du premier mouvement du "Concerto n°5" est saisissant. Dans les passages les plus virtuoses, qui sont souvent les plus inspirés, n'a-t-on pas l'impression que la musique atteint une sorte d'expression "impressionniste" indéfinissable en dehors de toute norme. Paganini, me semble-t-il, atteint les hauteurs du génie les plus vertigineuses. Le parallèle avec Beethoven à mon avis s'impose. Aucune référence musicale ne peut permettre de comprendre cet art dont on ne sait d'où il est sorti. Paganini reste une énigme, même si le violonisme de Giuliani témoigne d'une partie du chemin accomplie depuis les ½uvres baroques de Locatelli. Comme le fut Chopin, Paganini est l'artiste au sens le plus élevé du terme. Son ½uvre, indépendante de toute rhétorique, de toute théorisation, demeure irréductible à toute analyse. L'orchestration, surtout composée de tutti aux cordes, n'est pas un élément négligeable dans les oeuvres pour violon et orchestre de Paganini, bien qu'elle ne témoigne pas d'une élaboration aussi poussée que celle, berliozienne, des concertos de Vieuxtemps. L'originalité symphonique de Paganini, à mon avis, ne fait cependant aucun doute sur le plan thématique, et elle se distingue nettement de l'orchestration rossinienne. Il semble que l'orchestre romantique doit beaucoup à Paganini car de nombreux procédés violonistiques du soliste ont été appliqués à l'orchestre, notamment par Berlioz. Il est difficile de mettre en exergue tel ou tel mouvement dans une intégrale aussi parfaite. Le concerto où l'inspiration apparaît la plus soutenue de la première à la dernière note est peut-être le premier, notamment par son mouvement lent exceptionnel. Le "Concerto n°2" se caractérise par son célèbre troisième mouvement (la Campanella) qui contient un des crescendo en pizzicati sans doute les plus étonnants. Moins connu, le "Concerto n°3" est peut-être le plus riche thématiquement. On retiendra l'accompagnement en pizzicati à l'orchestre dans le premier mouvement. Si le "Concerto n°4" me paraît moins inspiré, le "Concerto n°5" , moins brillant, plus sombre, plus sévère, m'envoûte par son mélodisme complexe. sa recherche de romantisme dans une teinte plus nostalgique. Il faut y ajouter le dernier mouvement "Alla zingareza" qui accentue cette coloration. On retiendra un magnifique passage à mon avis, fort peu courant chez Paganini, où le violon solo se contente d'accompagner par des figurations un thème exposé à l'orchestre. Comme les concertos, les fantaisies à mon avis débordent d'idées et témoignent d'une richesse d'inspiration inconcevable. "La Primavera" me paraît une grande composition libre et émouvante, d'un lyrisme inouï, qui atteint un impressionnisme spécial, rompant parfois avec la netteté de la thématique paganinienne habituelle. Moins impressionnant, "Le Stregghe" se contente d'une succession de thèmes avec un certain décousu, mais comme toujours, me semble-t-il, le style paganinien fait merveille. Dans "Introduction e variazioni sul tema "Non piu mesta", le génie de Paganini me paraît tel qu'il transforme littéralement le thème initial en introduisant une richesse thématique inépuisable et un pathétique poignant. Il y a peut-être dans cette oeuvre comme dans la "Primavera" matière à écrire plusieurs concertos. Les variations sur "Di tanti palpiti" contiennent des passages d'une virtuosité fulgurante et témoignent à mon avis d'une utilisation de l'orchestre très sûre. Les "Variations sur "Nel cor piu" et la "Maestosa sonata sentimentale" marquent, me semble-t-il, quelques faiblesses. Le croirait-on, c'est à mon avis la partie orchestrale qui relève cette dernière oeuvre où le soliste se perd quelquefois en longueurs un peu fastidieuses. Curieusement, le soliste demeure dans la tessiture grave, habitude peu paganinienne que l'on retrouvera dans l'école franco-belge. Cette page, composé en hommage au public viennois, doit sans doute être considérée comme une oeuvre de circonstance.

Sources : http://www.critique-musicale.com/musPAA.htm

Video : http://www.youtube.com/watch?v=vPcnGrie__M
              http://www.youtube.com/watch?v=Q2onBnMHLNE

Publié dans Divers

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